Coucou les loulous !
Je suis très heureuse de vous retrouver aujourd’hui pour un type d’article que je n’avais pas fait depuis presque 6 mois (Shame on me…), une petite critique littéraire. En effet, j’ai de très nombreux livres sur l’univers Disney qui dorment à la maison et que je n’ai pas encore pris le temps de lire. Mais je pense que vous donner mon avis sur les livres Disney peut vous guider dans vos achats d’autant plus que je ne suis pas une très grande lectrice, donc je met un point d’honneur à l’accessibilité des livres à tout type de lecteur.
Comme vous l’aurez découvert avec le titre, je vais aujourd’hui vous parlez du Art Book Vaiana qui est sorti en France il y a environ 1 an, au moment de la sortie du film au cinéma. Il a été rédigé par Jessica Julius, responsable créative aux studios d’animation Walt Disney qui a notamment travaillé sur Les Nouveaux Héros, Les Mondes de Ralph, Raiponce et La Reine des Neiges. Elle n’en ai pas à son premier Art Book car elle a également rédigé celui des Nouveaux Héros et de Zootopie. Jessica Julius a été aidé par Maggie Malone qui dirige les affaires créatives aux studios d’animation Walt Disney et a travaillé sur les mêmes films que Jessica. Elle a également coécrit le Art Book des Mondes de Ralph. Concernant l’Art Book de Vaiana, il est sorti aux éditions Huginn & Muninn, qui édite tous les Art Book Disney, récemment ils ont également sorti les livres sur les Pirates et les méchants Disney.
Comme pour les précédents articles, je vais d’abord aborder l’aspect visuel du livre, puis le contenu en tant que tel.
Visuellement, la première chose que l’on découvre d’un livre est sa couverture puis sa quatrième de couverture. Ici, les deux ne forment qu’un seul et immense dessin de Vaiana et Maui voguant sur le Pacifique sur le fourreau entourant le livre. Cette magnifique illustration a été réalisé par Andy Harkness, directeur artistique du film. Les couleurs bleus et vertes, très représentantes de l’univers de Vaiana sont prépondérantes sur ce sublime fourreau. Lorsque l’on enlève le fourreau, on découvre une couverture bleue unie, orné du pendentif de Vaiana en relief, tout ce qu’il y a de plus simple, complètement en contraste avec le fourreau.
En feuilletant rapidement le livre, les couleurs profondes et intenses, que l’on retrouvait déjà dans le film, défilent devant nos yeux. Une palette très riche de bleus, verts, oranges et violets donnent une sensation de chaleur incroyable à notre lecture.
De plus, le premier coup d’oeil permet également aussi de constater l’équilibre parfait entre le texte et les images. Et je pense que cet équilibre est très important afin d’apprendre des choses, sans faire une overdose d’informations.
Du coté des images, elles sont extrêmement riches et variées. Des photos prises par les équipes dans les îles du Pacifique, aux esquisses en graphite et leur retranscription numérique, en passant par les storyboard, le travail incroyable réalisé sur Vaiana se dévoile sous nos yeux. De plus, les illustrations numériques proposées dans cet ouvrage permettent de découvrir le style des différents illustrateurs qui ont apporté leur touche à chacun des personnages, un vrai travail d’équipe.
Enfin, l’équilibre que j’évoquais précédemment entre le texte et les images se retrouvent également dans la quantité d’image par page. D’une page à l’autre on passe d’un dessin immense occupant la double page à un storyboard de 35 images. Cette diversité de présentation crée un rythme très appréciable et rend la lecture vraiment dynamique.
Concernant le fond, cet ouvrage est aussi riche que ne l’est sa forme. Je savais que Vaiana avait été réalisé en collaboration étroite avec les habitants du Pacifique mais ce livre m’a permis de comprendre l’ampleur de leur implication, un tiers du livre est consacré à ce sujet. Les réalisateurs du film ont mis un point d’honneur à respecter leurs traditions ancestrales, leur culture et n’hésitaient pas à les consulter pour être certains d’être toujours dans le juste. Même pour des points pour lesquels Disney auraient pu prendre un peu plus de liberté, comme les personnages, ils ont malgré tout pris en considération les idées des locaux. L’anecdote amusante que j’ai retenu concerne le personnage de Maui qui devait initialement être plus petit que Vaiana et chauve. Après avoir demandé aux habitants comment ils imaginaient ce demi-Dieu, Maui a finalement trouvé sa carrure imposante et sa crinière folle.
Le livre consacre également une partie très importante aux difficultés rencontrées durant la réalisation notamment face aux éléments naturels comme la mer ou la lave qui finissent par prendre vie devant nos yeux. De même que la prouesse technique que représentait Mini Maui, le tatouage de Maui qui est représenté en 2D contrairement au reste du film qui est en 3D.
La partie du livre qui m’a le plus passionnée est celle consacrée à l’élaboration des costumes. Je n’avais pas pris conscience du travail préparatoire incroyable que représentait les costumes. Neysa Bové, conceptrice des costumes du film a mis un point d’honneur a différencier les voyageurs des villageois à travers leurs costumes. Les voyageurs, ancêtre de Vaiana sont reconnaissables à leurs costumes sommaires, faits de feuilles et fleurs fraiches, rapides à fabriquer. Les villageois de Moto Nui, eux, portent des costumes beaucoup plus travaillés, en tissu séché, qui illustrent leur sédentarité. On apprend d’ailleurs qu’il y a également un contraste entre les villageois et Grand Mère Tala qui a un costume beaucoup plus coloré, trace de son passé qui la rattache aux voyageurs. Enfin, l’évolution du personnage de Vaiana se traduit également par son costume qui passe d’orange à rouge au fil du film pour montrer sa monté en puissance.
Malgré tout, même si ce livre nous en apprend énormément sur l’élaboration des décors et des personnages, je reste sur ma faim de n’avoir aucune référence à la musique qui a pourtant une part très importante dans le film. Cette bande originale a été un énorme coup de coeur pour moi et j’aurais vraiment aimé en savoir plus sur la manière dont elle a été élaboré. J’aurais également aimé avoir un petit chapitre consacré au choix des voix des personnages.
Pour conclure cette critique, je pourrais juste vous conseiller de courir acheter ce sublime Artbook. Si vous avez aimé le film, vous prendrez un plaisir fou à en découvrir un peu plus sur sa réalisation grâce à cet ouvrage magnifique qui réchauffera votre hiver.
J’iai réalisé mon premier article en parlat du Artbook de blanche neige, et je vois que j’ai encore du chemin a parcourir quand je vois ton superbe article !! Tu m’inspire pour ma prochaine revue, merci !!!!