Critiques | Livres

Dans les coulisses de Toy Story ♥

2 mai 2018

Coucou les amis !
Il semblerait que j’y ai pris goût ! Je vous retrouve aujourd’hui pour une nouvelle critique littéraire et cette fois-ci je m’attaque au Artbook de Toy Story !
Toy Story étant mon Disney/Pixar préféré de tous les temps, il était absolument indispensable pour moi d’approfondir mes connaissances sur la trilogie au travers de ce Artbook qui nous promet de nous dévoiler toutes les coulisses de ces films aujourd’hui cultes.
Cet ouvrage officiel a été rédigé par l’historien d’animation, mondialement reconnu, Charles Salomon qui est notamment l’auteur de livres sur la Belle et la Bête ou encore La Reine des Neiges. Il est sorti en novembre 2016 aux éditions HUGINN & MUNINN qui sont également reconnus pour la qualité de leurs ouvrages, au prix de 34,95€.


La première chose qui pourrait surprendre à la vue de ce livre est indéniablement son format et sa taille. Si vous êtes des habitués des Artbook, son format rectangulaire « en paysage » ne vous étonnera peut-être pas, mais cependant, il est plus grand que tous les autres Artbook de cette édition. Il est également très épais, avec pas loin de 200 pages. Ce qui en fait un livre assez massif, qu’il faut manipuler avec précaution, au risque de l’abîmer d’autant plus qu’il possède une sur-couverture.
Si vous vous penchez sur le sommaire, vous avez déjà une première idée de la complétude de ce Artbook. En effet, en plus de couvrir les trois films de la trilogie, il offre également une première partie sur la naissance des Studios Pixar. Nous noterez également que chaque partie consacrée aux films compte sensiblement le même nombre de pages, quelque soit votre film favori, vous aurez par conséquence votre lot d’informations et de secrets.


Si l’on se penche d’un peu plus près sur l’aspect visuel du livre, vous constaterez que l’équilibre que l’on avait observé dès le sommaire se retrouve tout au long de la lecture. Tout d’abord, il y a un équilibre parfait entre le texte et les images ce qui rend la lecture vraiment agréable et aérée. Concernant les images en elle-même, elles sont extrêmement riches et variées: photos d’archives des équipes du films, croquis, storyboard, concepts arts et même sculpture. Toutes les étapes de la conception d’un film d’animation sont illustrées avec précision. Dès le premier feuilletage, vous pourrez également admirer l’évolution graphique et technologique entre le premier et le troisième film.


Si l’on se penche maintenant sur le contenu de ce Artbook, on peut tout de suite dire qu’il respecte ses promesses. En plus de m’avoir appris énormément de choses, il m’a également fait passer du rire aux larmes. Oui, vous avez bien lu, j’ai versé quelques larmes à la lecture de ce Artbook.
Tout d’abord, la première partie sur la formation des Studios Pixar est extrêmement intéressante et permet de poser le décor et le contexte dans lequel s’est créé Toy Story, le tout premier long-métrage des Studios. Au travers des témoignages des membres de l’équipe de l’époque (réalisateurs, animateurs, infographistes,…) nous en apprenons plus sur les court-métrages Pixar, les différentes publicités réalisées par les Studios à leurs débuts, mais également sur les relations entre les Studios Pixar et les Studios Disney qui a l’époque étaient concurrents. Cette partie m’a énormément plu même si c’est certainement la plus difficile à lire car la narration est parfois un peu lourde. Les intervenants sont nombreux et l’on peut un peu s’y perdre…
Une fois le décor posé, nous entrons dans le vif du sujet avec « Toy Story » . Les pages consacrées au premier opus nous permettent de comprendre à quel point ce long-métrage était un défi technologique. Le chapitre présente principalement toutes les difficultés rencontrées lors de la réalisation du film: L’animation des humains qui est une grande première pour Pixar, les retours désastreux lors des projections de la première demi-heure du film en 1993, etc. De plus, il est ponctué d’anecdotes amusantes comme le fait que le personnage de Lotso avait été initialement créé pour le premier film. Enfin, pour cloturer le chapitre, le livre présente l’accueil incroyable et unanime qu’a reçu le film, que ce soit de la part des critiques comme du public.


Vient ensuite le chapitre consacré à Toy Story 2 dans lequel on apprend que l’idée de ce film est née de l’expérience de John Lasseter qui collectionnait des collectors de Toy Story et refusait que ces enfants jouent avec. Il s’est alors mis à la place de Woody pour qui se serait horrible de vivre derrière une vitrine et c’est comme ça que Toy Story 2 est né. Puis, tous les nouveaux personnages sont présentés avec quelques anecdotes amusantes. Par exemple, nous apprenons que les personnages de Western Woody devaient en premier lieu être des cactus mais heureusement l’idée a été abandonnée et Jessie, Papi Pépite et Pil Poil sont nés. Nous apprenons également qu’il a été difficile pour les équipes techniques de ne pas dénaturer les personnages du premier film tout en les améliorant grâce aux avancées technologiques. Là encore, le chapitre se termine avec quelques paragraphes sur l’accueil qu’a reçu le film et ces critiques dithyrambiques.
S’ensuit un interlude nous apprenant que John Lasseter avait envie d’embrayer tout de suite avec un troisième volet mais qu’il a été stoppé dans ces projets par Michael Eisner (PDG de la Walt Disney Company de l’époque) qui souhaitait qu’il se consacre à de nouveaux films.


Enfin, le chapitre final de ce Artbook est consacré à Toy Story 3, qui a finalement vu le jour 11 ans plus tard, après le départ de Michael Eisner. John Lasseter étant occupé sur Cars décide de confier les rênes à Lee Unkrich qui a co-réalisé les 2 premiers volets et qui aiment profondément les personnages. L’idée que l’histoire se déroule alors qu’Andy entre à l’université est venue du fait que les enfants des membres de l’équipe ont également grandi depuis Toy Story et est en quelque sorte autobiographique. Dans ce chapitre encore, l’accent est mis sur la difficulté d’utiliser des technologies toujours plus sophistiqués sans dénaturer les personnages auxquels on s’est tous attachés.
Je vous disais un peu plus haut que ce livre m’avait émue aux larmes. En effet, Lee Unkrich raconte qu’il a utilisé sa propre expérience pour créer le dernier et affectueux regard qu’Andy pose sur ses jouets au moment de les quitter. Il s’agit du regard qu’il a lui même posé sur sa grand-mère atteinte d’un cancer en phase terminale, lorsqu’il la quitté pour la toute dernière fois..


Pour conclure cet article, je ne pourrais que faire une ovation à ce Artbook qui est de loin mon préféré. Je l’ai trouvé extrêmement complet et bien structuré. Les images sont très riches et les anecdotes m’ont amusées comme bouleversées. Il m’a tellement plu que je songe même à le relire car je suis sure que j’ai déjà oublié quelques informations. Si vous êtes fan de Toy Story ou de Pixar en général, je vous conseille vraiment d’acquérir ce livre qui, en plus d’être une très belle pièce de collection, ne pourra pas vous laisser insensible.

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